Le récit est porté par une comédienne-conteuse d’images et de mots (Esther Sironneau), Zoé adulte, qui montre les dessins qu’elle fait, dit son histoire de petite fille « pleine d’imagination », et par un comédien-marionnettiste (Pierre Ficheux) qui joue dans l’espace scénique avec les objets, les images et manipule les personnages-marionnettes qui habitent l’imaginaire de la petite fille.
La scénographie est l’espace de travail de Zoé, devenue illustratrice (petite table, tabouret feuilles, crayons, lampe de bureau qui devient personnage comique), qui essaye de retrouver « le plus beau dessin du monde » qu’elle avait fait pour ses parents. Où est-il, et que représentait-il, ce dessin ? Le mur de l’atelier de Zoé est un grand écran qui permet de projeter (vidéo) ses images graphiques et de jouer les personnages marionnettiques des rêves de Zoé petite fille : l’araignée qui tisse sa toile, les transformations poétiques des nuages en moutons, le jardin et le ballet des papillons amoureux.
Éléments déterminants des choix scéniques : 1) Le personnage de la petite fille Zoé n’existe que par la projection des illustrations qui la montre dans différents attitudes, 2) Les personnages de l’imagination de Zoé sont joués physiquement sur scène (araignée, papillons, nuage) auxquelles se mêlent des projections, 3) La comédienne et le marionnettiste évoluent sur la totalité de la scène, à côté, devant et derrière l’écran des images.
Après une première aventure pour le très jeune public sur le thème, du doudou perdu, « OÙ EST LE N’OURS ? », (spectacle destiné aux petits plateaux scéniques), après la précédente création du film-spectacle « PLONGÉES IMMOBILES », d’après Jules Verne (en tournée pour grandes salles), pour les plus grands, l’équipe Daru explore un univers graphique original et des thèmes issus du quotidien de l’enfance tranquille d’une petite fille : une araignée sur une table de nuit, des nuages en métamorphoses, des papillons au jardin…
Pour faire « spectacle », est créé un récit théâtral tissé d’histoires, de mots, d’images, d’espaces musicaux et de moments marionnettiques qui s’inventent en scène pour jouer les univers poétiques de la petite fille pleine d’imagination, ici : « pleine d’images théâtrales et marionnettiques ».